Aucun parent ne se propose d’élever un enfant indiscipliné. Mais parfois, vous faites des compromis (« Vous pouvez avoir ces céréales si vous ne demandez rien d’autre ») et offrez des récompenses inutiles (« Voici un cookie pour finir vos légumes ») afin de faciliter les choses. Tout d’un coup, grâce aux effets de ne pas discipliner votre enfant, vous avez un enfant qui est hors de contrôle.
« Tous les parents veulent le meilleur pour leurs enfants et sont soucieux de favoriser leur estime de soi, mais lorsque les enfants nous déconnectent, refusent de faire ce que nous voulons, nous défient ou nous ignorent, il est normal de devenir agacé et frustré », déclare Nancy. Samalin, parent éducateur et auteur de Aimer sans gâter et 100 autres conseils intemporels pour élever des enfants formidables. « Sans le vouloir, il est si facile de tomber dans le piège de l’excès et de ne pas se fixer de limites. »
Ici, Samalin propose sept signes d’un enfant indiscipliné et ses techniques de discipline positive pour encourager les enfants à écouter et à coopérer. Ce sont des alternatives concrètes (et efficaces) aux menaces, aux pots-de-vin, aux cris, aux punitions, aux ordres, aux attaques, aux injures, aux supplications, aux disputes ou aux critiques – donc tout le monde y gagne.
Problème n° 1 : Votre enfant a le sens du droit.
Solution: Utilisez des indices verbaux pour montrer à votre enfant qu’il ne s’agit pas de lui, ni de vous, ni de qui que ce soit d’ailleurs. En utilisant des déclarations impersonnelles, vous rendez la discipline pratique et vos propres exigences en tant que parent factuelles et rationnelles. « Par exemple, disons, ‘les livres ont leur place sur les étagères’ ; ‘le manteau doit être accroché dans le placard, pas par terre’; ‘la vaisselle doit être mise au lave-vaisselle’; et « c’est l’heure du bain maintenant ».
Problème n° 2 : Votre enfant ne supporte pas d’entendre le mot « non ».
Solution: Supprimez le caractère abrasif de ce seul mot en utilisant d’autres réponses en un seul mot. Au lieu de dire ce que vous ne voulez pas en un mot, « dites ce que vous voulez en un mot », dit Samalin. « Utilisez des phrases comme ‘Rob, veste !’ ou ‘Jill, les dents!’ Cela fonctionne beaucoup mieux que ‘Combien de fois dois-je te le dire…’ ou ‘Pourquoi n’écoutes-tu pas quand je te parle ?’
Problème n° 3 : Votre enfant manque de gentillesse, d’empathie ou de compassion.
Solution: « Chaque fois qu’un enfant fait quelque chose d’utile, d’attentionné, de coopératif ou montre une amélioration, faites-lui savoir que vous l’avez remarqué et donnez des mots d’appréciation », dit Samalin. Par exemple : « Merci, Joey, j’aime la façon dont tu as aidé Amy à ranger ses jouets » ou « Jesse, j’ai été impressionné par la façon dont tu as résolu ton problème de devoirs ». Une petite reconnaissance positive va un long chemin.
Problème #4 : Votre enfant n’a pas de conscience et fait des choses blessantes sans se sentir coupable.
Solution: Chaque fois que votre enfant a du mal à faire preuve d’empathie, rendez évidents les impacts que ses actions ont sur les émotions des autres. Parlez-leur de ce que les autres ressentent et donnez-leur l’opportunité de voir les choses du point de vue des autres en évitant de faire leur mauvais comportement à leur sujet. « Parlez de vos sentiments », dit Samalin. « Mais n’attaquez pas votre enfant et ne lui dites pas tout ce qui ne va pas chez lui. »
Problème n° 5 : Votre enfant ne se soucie pas vraiment de ce que vous ressentez.
Solution: Encore une fois, il s’agit d’aider votre enfant à voir qu’il ne s’agit pas uniquement de lui. «Lorsque vous êtes furieux contre votre enfant, utilisez des phrases« je », pas« vous », dit Samalin. « C’est bien mieux de dire ‘Je suis fou’ que ‘Tu es méchant’. » « On ne me parlera pas comme ça. » « Je suis furieux à la vue de cette pièce. » « Je quitte cette pièce, pour que je puisse me calmer. »
Problème n° 6 : Votre enfant blâme les autres pour ses méfaits.
Solution: La plupart des parents connaissent les mots suivants : « Ce n’est pas ma faute. Il est impossible de discipliner un enfant sur la base d’actions dont il n’assume pas la responsabilité – alors au lieu de le blâmer, apprenez à votre enfant à assumer la responsabilité de ses choix, bons et mauvais. Le moyen le plus simple de le faire ? Rendre la responsabilité tangible. «Écrivez une note ou faites un signe pour votre enfant», dit Samalin. « Les enfants lisent toujours vos notes et peuvent même vous répondre ! » Un bon exemple : « Cher Jo, juste un rappel. Voici ce qu’il faut faire avant la télé aujourd’hui. Des vêtements propres accrochés dans le placard. Vaisselle lavée et séchée. Chien nourri et promené. Merci pour votre aide. Amour, maman.
Problème #7 : Votre enfant souffre d’un cas avancé de « gimmes ».
Solution: «Pour les enfants qui ont du mal à savoir qui contrôle, leur donner la possibilité de faire un choix les aide à ressentir un certain contrôle, mais pas trop», déclare Samalin. Demandez-leur s’ils préfèrent des toasts ou un bagel. Laissez-les choisir entre lire une histoire ou jouer à un jeu pendant leur temps libre. Si l’heure du bain est difficile, laissez-le choisir entre une douche ou un bain. Vous contrôlez toujours le calendrier et les choses qui doivent être faites sont faites, mais tout le monde a son mot à dire.