Le président d'Òmnium, Xavier Anticha annoncé ce mercredi que son membre Oléguer Serra « s'exile » après avoir été accusé de terrorisme dans l'affaire 'Tsunami démocratique'. La nouvelle a été annoncée lors du Conseil d'administration de l'entité lors d'une comparution de Perpignan (France), siège d'Òmnium, sans accepter les questions de la presse.
Serra a rendu public son départ d'Espagne après cela Mardi le juge du Tribunal National, Manuel García Castellónactivera la procédure de le convoquer pour qu'il témoigne comme faisant l'objet d'une enquête pour terrorisme avec les autres neuf accusés de l'affaire qui restent poursuivies devant la Cour nationale. Le magistrat a suivi les démarches que la Cour suprême avait entreprises un jour auprès du député européen Carles Puigdemont et le parlementaire catalan Ruben Wagensbergqui s'est également rendu en Suisse en janvier dernier.
« En dehors de l'État espagnol, Oleguer Serra est plus libre de faire son travail politique», a soutenu Antich dans son discours. « Que personne ne se trompe, L'accusation de terrorisme contre moi est une accusation contre Òmnium», a soutenu Serra. «Serra est située sous le protection de la communauté internationale et de l'Etat suisse », s'est défendu l'avocat de l'accusé, Olivier Pierrequi a également rappelé que la Confédération suisse a déjà a refusé de coopérer avec le juge du « cas du tsunami ».
Serra, membre d'Òmnium et enquêté pour le « Tsunami », fuit l'Espagne
Parmi les dix personnes enquêtées que García Castellón souhaite convoquer pour témoigner, Serra est le premier à annoncer qu'il a quitté l'Espagne après l'activation de la procédure de convocationmais il n'est pas le seul à rester en dehors de la Catalogne en raison de son implication dans le « cas du tsunami ». Le secrétaire général de l'ERC, Marta Roviraune autre des personnes interrogées par le juge, vit en Suisse depuis 2018 et a déjà annoncé qu'elle ne reviendrait pas tant que l'affaire du tsunami n'aurait pas été amnistiée.
De même, le juge a demandé à la Garde civile de trouver le lieu et l'adresse des trois personnes faisant l'objet d'une enquête qui n'ont pas comparu officiellement dans l'affaire avec un avocat: le journaliste Jésus Rodríguezl'informaticien Jaume Cabani et le banquier suisse Nicolas Foglia. L'objectif, pour l'instant, est le même dans tous les cas, envoie-leur ta convocation. Jusqu’à présent, ces trois accusés n’ont montré aucun signe de volonté de comparaître dans cette affaire.
La convocation des personnes accusées de terrorisme constitue la phase finale et décisive de l'enquête sur le « cas du tsunami », que le juge García Castellón a réactivé novembre dernier coïncidant avec la négociation de la loi d'amnistie après trois ans d'inactivité. En attendant de voir si le juge García Castellón fait correspondre les convocations des personnes inculpées avec celle de Puigdemont par la Cour suprême, prévue pour semaine du 17 juin ou les accélère avant le campagne pour les élections catalanes du 12 mail'affaire du Tsunami entre dans sa dernière ligne droite avec la question de savoir si le magistrat appliquera les loi d'amnistie ou il poursuivra son plan pour le compliquer.